Contextuel, peu bavard, voire silencieux, ce projet tertiaire met en exergue cette recherche qualitative de la mise en œuvre de la brique comme un hommage aux architectures de Malakoff et des banlieues « rouges » tel l’immeuble de logements très composé et dessiné qui lui fait face avenue Augustin Dumont avec cette richesse de nuances impressionnante jusque dans les aplats.
Ce monolithe très compact de brique vêtu est défini par les contraintes réglementaire et réglé par une trame anonyme parfaitement calepinée.
Cette trame vient se plier verticalement tout d’abord à l'angle de l'avenue Pierre Brossolette et de l'avenue Augustin Dumont pour former une proue, mais aussi horizontalement sur rue et cour en fonction des prospects.
Cette trame rigide de façade revêtues de briques pleines protégeant une isolation par l’extérieur et percées de baies régulières est enrichie par la composition chaleureuse des teintes de briques.
Dans cette optique l’utilisation pour partie des briques de réemploi dont les teintes seront nécessairement hétérogènes en fonction des ressources disponibles au moment de la construction vient encore enrichir la matérialité même de la composition.
